DJO BOURGEOIS


Bezons 1898 - 1937

Formé entre 1914 et 1922 à la très moderne Ecole Spéciale d’Architecture, Georges Djo-Bourgeois choisit de mettre en pratique ses pensées et mettre en mouvement ses ambitions au travers de la création de mobilier et d’aménagements intérieurs. Il faisait déjà partie, dès 1922, du Salon d’Automne et du Salon des Artistes Décorateurs, là où ses oeuvres attirèrent graduellement l’attention d’esprits originaux et vifs. Au Salon des Artistes Décorateurs de 1924, Robert Mallet-Stevens le remarqua et l’invita avec Pierre Chareau aux côtés de Francis Jourdain, Eileen Gray et Pierre Legrain à décorer la Villa de Charles et Marie-Laure de Noailles à Hyères.
En parallèle de commandes privées qui se multiplièrent (Villa à Saint-Clair pour Pr. Lahy, …), Djo-Bourgeois fut également sollicité par l’atelier du Studium Louvre, rattaché aux Grands Magasins du Louvre, ainsi que de nombreux grands magasins. En 1925, il créa son atelier d’architecte-décorateur et s’installa rue Vaneau à Paris.

Prônant l’assujettissement de la structure à la fonction et l'usage de meubles à fonctions combinées ou dialoguant, voire s'intégrant, avec les volumes intérieurs, il encensa son activité théorique par la fondation en 1928 d’un petit groupe d’avant-garde avec René Herbst et Charlotte Perriand.

Il rendit son dernier souffle alors que le monde s’émerveillait encore du succès de sa table à plateau de verre circulaire reposant sur un cylindre en miroir relié à une base en métal nickelé, que choisit le Maharadjah d’Indore pour meubler son Palais en Inde.